L’épidémie de COVID-19 a bouleversé nos habitudes et nos comportements depuis plusieurs mois, au travail comme à la maison. C’est encore plus le cas lorsque nous vivons avec une personne dite « vulnérable », c’est à dire, une personne répondant à au moins un des critères de vulnérabilité déterminés par le gouvernement.
Dans la fonction publique, il n’est plus possible pour une personne partageant son domicile avec une personne vulnérable d’être placée en Autorisation Spéciale d’Absence (ASA). De ce fait, depuis le 1er septembre, l’employeur doit favoriser son placement en télétravail.
Or, si le poste en question n’est pas télétravaillable, des mesures sont mises en place en lien avec la médecine de prévention pour assurer une protection complémentaire :
- La mise à disposition d’un masque chirurgical à renouveler toutes les 4 heures, à porter sur les lieux de travail et dans les transports en commun, lors des trajets domicile-travail ;
- L’aménagement du poste de travail : bureau dédié ou limitation du risque (écran de protection de façon complémentaire au port du masque, limitation du contact avec le public, etc.).
- Mise à disposition de gel ou solution hydroalcoolique pour le lavage des mains très régulier.
- Si le télétravail et les conditions d’emploi aménagées ne peuvent pas être mis en place, l’employeur peut affecter temporairement les agents concernés dans un autre emploi de leur grade pour permettre la mise en place de conditions d’emplois aménagées