Vous écoutez le 1er podcast de la communication interne de la Ville « LANGUE DE VIP » enregistré en présence de notre invitée Sylvette MICHEL, Directrice du centre social Charles Béraudier, à l’occasion du lancement du Printemps de la parentalité, le mardi 4 mai !
Il vous est impossible d’écouter ce podcast dans votre service ?
Passez en mode lecture !
- Le Printemps de la parentalité, c’est quoi ?
Sylvette MICHEL : Le Printemps de la parentalité est une action née d’une initiative de la CAF, il y a deux ans, permettant de répondre à une demande des parents d’être accompagnés sur la thématique du soutien à la parentalité, l’une des missions principales du centre social. Au centre social, nous travaillons plusieurs thématiques : la famille, l’accès aux droits et le lien social. Cette année, le Printemps de la parentalité se présente sous un format d’une durée de quatre semaines et nous couvrons à peu près tous les domaines de la parentalité. Nous allons accompagner les parents d’adolescents, de jeunes enfants, les grands-parents, pour que tous les parents trouvent une réponse à leurs préoccupations.
- Le format du Printemps de la parentalité a-t-il évolué depuis sa création ?
Sylvette MICHEL : À sa création, il s’agissait d’une initiative de la CAF qui avait mis en place la Quinzaine de la parentalité sur l’ensemble du département. Ce format d’une durée de quinze jours, ne nous convenait pas puisque de nombreux partenaires sur le territoire voulaient s’inscrire dans le programme et ne pouvaient pas le faire. Très vite, nous nous sommes dit qu’il fallait absolument organiser cet événement sur un mois. Puis il y avait également une question de date car la Quinzaine de la parentalité de la CAF avait lieu au mois de juin. La première année où nous avons organisé l’événement en juin, cela coïncidait avec une période de canicule où nous avons dû annuler 50% de nos actions. Nous avons ensuite eu l’idée de transformer la quinzaine de la parentalité en Printemps de la parentalité, nous permettant de ne pas nous fixer de limite de durée.
- Comment avez-vous adapté cette édition au contexte sanitaire ?
Sylvette MICHEL : Les actions de soutien à la parentalité sont maintenues et autorisées au niveau national. Nous avons complètement adapté nos ateliers : par exemple pour l’atelier d’herboristerie, plusieurs familles peuvent s’inscrire mais chaque famille aura sa propre table avec son matériel, dans une salle suffisamment grande pour qu’elles soient espacées de plus de huit mères les unes des autres. Nous respectons complètement le protocole ! Les gens sont inscrits sur liste d’attente, et si besoin, nous referons un atelier ou une autre formule plus tard, en dehors du Printemps de la parentalité. Bien sûr, masques et gel hydro alcoolique pour tout le monde !
- Depuis plus d’un an maintenant, le contexte sanitaire n’est pas des plus favorables, les Voironnais répondent-ils présents malgré tout en s’inscrivant aux animations du Printemps de la parentalité ?
Sylvette MICHEL : Cette année est un peu spécifique ! Nous avons lancé la communication le jour de l’annonce d’un nouveau confinement. Nous avions déjà distribué tous les flyers dans les commerces de proximité qui ont dû fermer. Il ne restait plus que les commerces de bouche qui étaient ouverts ou les structures administratives. Peu de gens ont pu récupérer des flyers. Concernant l’affichage nous avons attendu le dernier moment pour savoir si les animations allaient être maintenues. Du coup on a mis le paquet sur la communication la semaine dernière en installant les affiches sur le mobilier urbain, en communiquant sur Facebook et dans le Dauphiné Libéré. L’office du tourisme a également pris le relais. Nous espérons que la situation va se décanter !
- Aujourd’hui, après une année de crise sanitaire, faite de confinement et de reconfinement, constatez-vous un besoin plus marqué des familles en matière d’accompagnement à la parentalité ?
Sylvette MICHEL : Je ne vais pas répondre seulement en tant que Directrice du centre social, je vais également vous répondre selon les retours faits par nos partenaires sur le territoire. Selon eux, il y a globalement des difficultés qui ont été exacerbées, particulièrement dans les relations de couple et dans les relations intrafamiliales, mais ces difficultés existaient déjà avant la crise. Les gens ne sont donc pas surpris que les difficultés apparaissent plus marquées à ce moment-là. Les parents constatent que ça s’aggrave et des décisions sont prises, de séparation voir de protection pour certains enfants par exemple.